Module 1

demi ton descendant, caractéristique première de toute l'œuvre.

Module 2

très mélodique avec les plus grands intervalles ainsi que le plus grand nombre de notes.

Module 3

quatre notes, tierce mineure descendante, puis un ton ascendant suivi d'un demi ton descendant, motif atonal caractéristique.

Module 4

trois notes répétées.

•  Le thème est exposé en entier dans le premier segment (mesures 1-12) sans rapport de temps précis (très lent).

•  Le deuxième segment (13-24) utilise le module 1, dans des variantes rythmiques et de hauteurs.

•  Le segment 3 (25-36) utilise le module 2 en tout et en parties avec liberté rythmique.

•  Le segment 4 (37-48) fait appel au module 3 et au module 1.

•  Le segment 5 (49-60) exploite le module quatre.

•  Au segment 6 (61-72), les modules 1 et 4 sont utilisés encore une fois dans des variantes rythmiques libres.

•  Le segment 7 (73- 84) : modules 2 et 3 sur mouvement de notes ascendantes (registre grave).

•  Segment 8 (85-96) : le thème est rétrograde (miroir) en contrepoint  sur le thème en valeurs allongées.

•  Les segments 9 et 10 (97-120) : intensification du contrepoint avec le thème au complet et les quatre modules utilisés en valeurs ajoutées, mouvement rétrograde, parfois en strette.

•  Le segment 11 (121-132) baisse d'intensité. Le module 2 surtout est utilisé.

 • Le dernier segment (133-144) est plus dispersé (modules 1 et 4).

Les timbres utilisés sont le piano (traité), le clavecin, le oud, des sons synthétiques jumelés avec des échantillons d'instruments d'orchestre et différentes sonorités affectées aux registres grave, médium et aigu. Des bruits ambiants sont ajoutés tout au long de l'œuvre. Le contrepoint est la technique première et il se fait entendre aussi dans le traitement de la voix du récitant à différents endroits.

Brisures est précédé d'une introduction improvisée au piano sur le thème de douze notes et est suivi d'une fugue libre sur le même thème cette fois-ci mesuré avec épisode central suivi d'une strette.